Poème d’espoir

Je m'efforce à cesser d'être frêle,
A ne pas me laisser consumer par cette réalité cruelle.
Et là, tu m'apparais comme une force stoïque;
Ainsi, tu m'apportes ta lueur emblématique. 

A toi l'étincelle qui me portes vers la réussite;
Toi qui m'élèves et me relèves après chaque chute;
Toi qui réveilles le courage qui en moi s'abrite;
Tu me tends le bras et m'assistes dans ma lutte.

A toi également qui lis ces mots,
Toi qui parfois te sens dépassé par tes maux;
Je te transmet cette lumière et sa lueur.
Qu'elle t'enveloppe et te mène vers l'apaisement de ton cœur.

                                                                                              HALIDI-FOUNDI Routouba      

Est-ce que parler une autre langue c’est rejeter sa langue maternelle ?

Beaucoup sont les personnes qui pratiquent d’autres langues que leur langue maternelle autant pour pouvoir voyager mais également pour la culture personnelle ou professionnelle.

A Mayotte, parler le français avec les anciens est parfois considéré comme un manque de respect car c’est une langue qui leur est étrangère, ils prennent sa comme des insultes.

Partir à l’étranger et revenir en parlant une nouvelle langue est aussi perçu comme un reniement de sa culture.

Mais on peut très bien parler une autre langue sans rejeter sa culture ni oublier sa langue maternelle. Par exemple, à l’école on nous apprend deux langue en plus de notre langue natale comme l’anglais, l’arabe ou l’espagnol. Parfois dans le cadre professionnel, lorsqu’on est en correspondance ou en collaboration avec des personnes qui parlent une langue étrangère, nous devons pouvoir communiquer avec ces personnes-là.

Toutefois, notre langue maternelle reste toujours encrée en nous car c’est notre patrimoine et c’est la langue dans laquelle nous avons grandi.

Ainsi, parler d’autres langues ce n’est pas rejeter sa langue maternelle mais c’est enrichir sa culture et ses connaissances.

NIDHOIMI Fakiridine TG3

BONJOUR LA POPULATION MONDIALE

Une élève du lycée a écrit ceci :

« Bonjour Population mondiale,

Bonjour Population mondiale,

Je suis une jeune mahoraise de 17 ans.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de mon île, Mayotte, le 101ème département français. Actuellement j’habite à Combani, un village de la commune de Tsingoni.

Cela fait 2 ans de ma vie que je vis dans la peur, 2 ans de souffrance.

Nous, jeunes de Mayotte, n’avons plus d’avenir à l’école.

Mayotte était l’île aux parfums. C’était une île magnifique avec des cultures fascinantes. Aujourd’hui on ne possède plus rien.

STOP à la violence !Des dizaines de morts et blessés, des maisons, voitures, et des objets volés ou brûlés, des hommes et des femmes terrifiées. Voilà mon quotidien, voilà notre quotidien sur cette île. L’ignorance mène à la peur. La peur mène à la haine. La haine conduit à la violence. Je sonne l’alarme car la situation est alarmante. On veut que cela change car on a l’impression de vivre dans une boucle infernale. La vie n’a pas de prix et on peut la perdre bêtement. Apprendre à vivre ensemble fait partie de nos cours, mais la population l’a séché durant toutes ces années.

C’est chaud de concevoir un pays qui se délivre de ses chaînes. Jour et nuit du sang qui coule. AMANI IVO !On est dans une guerre que personne ne comprend. On voit nos entourages en larmes, et même avoir peur de sortir de chez eux.

« Battons-nous pour un monde meilleur ! »  

Miliane MAOULIDA, 1G2  

École ouverte à Kahani

Afin de donner plus de temps au élèves pour s’inscrire sur parcoursup et de rattraper des cours avec les profs, le lycée a été ouvert pendant les vacances de mars du lundi 28 février au vendredi 4 mars 2022. Le nouveau CPE M. Abdou, le proviseur adjoint M. Delboy et certains surveillant en ont profité pour organiser des jeux et des activités autant culturelles que éducatives, (jeux de société, cinéma, rap, danse,foot, etc…) pour les élèves du lycée venus pendant cette période, mais surtout pour les jeunes de kahani afin de leurs montrer qu’il peuvent et doivent donner une autre image de leur village que celui du caillassage.

Et pour finir cette période le dernier jour de l’école ouverte un petit tournoi de foot avec un trophée et des médailles à gagner ont été mis en place ainsi qu’une danse traditionnelle et un petit rap. En faisant cela nos responsables du lycée espéraient convaincre les jeunes que le lycée est un endroit super agréable et accueillant et ainsi les inciter à arrêter la violence et les caillassages, et surtout pour garantir la sécurité de tous les élèves et du personnel, ils comptent aussi donner une autre image du lycée à tout le reste du monde. Pour l’instant ça n’a pas l’air d’avoir marché vu la bagarre du 28/03/2022, du 29/03/2022 et du 30/03/2022…………………………………..d’où vient toute cette violence?comment l’arrêter? si vous avez une idée venez la proposer au CDI merci………………..

Galela Fatahou TG3